La Dette humaine (demain, l’abeille) : Pourquoi, comment ?
L’abeille est menacée ; le documentaire « La dette humaine » montre comment des êtres humains, organisés et compétents, s’impliquent pour lui venir en aide, et repensent les rapports entre l’agriculture et l’apiculture.
Le contexte : L’alarme concernant le devenir des abeilles est donnée depuis longtemps, via des publications scientifiques, des dossiers, des documentaires. De multiples initiatives (comme, en milieu urbain, « la Banque du Miel », « Miel Béton ») illustrent l’engagement de nombreux intervenants, à différents niveaux, pour résoudre le problème que pose aujourd’hui la coexistence des activités humaines et de l’abeille : la presse se fait écho de ces inquiétudes, les millions de signatures des pétitions circulant sur le Net en témoignent. Et si l’inertie reste grande, notamment dans l’arsenal législatif, les apiculteurs, eux, sont bien évidemment les premiers à s’impliquer dans la grande thématique du devenir de « l’abeille, demain ».
BEAUBEC PRODUCTIONS, association loi de 1901, à but non lucratif, forte de ses deux premières expériences de documentaires ancrés dans le pays de Bray (« la bergère et l’orchidée », et « Des racines et des haies ») et qui a pour but de développer par l’image la prise de conscience des enjeux environnementaux, souhaite s’impliquer dans la thématique du rapport de l’abeille et de l’homme.
La démarche de BEAUBEC PRODUCTIONS s’inscrit dans un contexte associatif : nous refusons d’être seuls « porteurs de projets » : c’est grâce à l’implication d’acteurs pertinents, comprenant l’intérêt du projet et s’investissant dans la production d’un film documentaire que notre travail peut exister.
Comment ne pas penser, s’agissant de la dette que l’humanité a contractée et contracte encore envers les formidables insectes hyménoptères que sont les abeilles, aux syndicats apicoles qui fédèrent et aident tous ceux qui sont directement impliqués dans l’apiculture.
Il s’agit donc de donner la parole à ceux qui sont au plus près des abeilles, témoins privilégiés : les apiculteurs professionnels et amateurs. C’est pourquoi le film sera coproduit par le Syndicat apicole de Haute-Normandie.
Le prétexte : En 2018 , le Congrès National des syndicats apicoles se tiendra en Normandie, sous l’égide du syndicat haut-normand. En effet, c’est le du premier syndicat apicole de France, créé par deux agriculteurs, l’un cauchois, et l’autre brayon. Il est proposé de partir de cette date symbolique de bâtir un documentaire qui, au-delà de l’anecdote, ferait le portrait d’hommes et de femmes engagés dans la vie aux côtés de l’abeille.
Ce serait le prétexte pour illustrer non seulement la longue histoire qui lie l’abeille et l’homme, mais surtout mettre en rapport l’intelligence instinctive de l’insecte et l’intelligence mise en commun, collective, des êtres humains dévolus à l’exploitation des richesses prodiguées par l’abeille.
La récolte et la production de miel ne sont bien évidemment qu’un des aspects des services que les insectes rendent à l’homme. L’agriculture ne peut se passer de la pollinisation… Ni l’espèce humaine. Le documentaire, en donnant la parole à ceux qui sont impliqués au plus près, doit forcément évoquer toutes les pistes qui peuvent être explorées pour améliorer la situation actuelle et pérenniser le lien entre l’humain et son environnement.